L’allaitement n’est pas qu’une histoire de femme, c’est aussi une histoire de couple. Découvrez quatre témoignages de papas sur leur place dans l’allaitement de leur bébé. À la question « qu’avez-vous pensé de l’allaitement de votre femme et à quelle place vous êtes-vous senti ? », les réponses sont différentes. N’hésitez pas à partager vos expériences en commentaires !

Olivier, 4 enfants, allaitement maternel de plus d’un an

« L’allaitement, c’est beau, mais ça reste un moment de partage entre la maman et le bébé. Le papa est un peu mis de côté. Heureusement, il y a d’autres moments à partager avec son enfant comme le bain, les câlins ou les changes. »

Anthony, 1 enfant, allaitement de 6 mois

« Je me sentais parfois inutile, car je ne pouvais pas lui donner à manger. Et j’avais parfois l’impression que le lait donné par ma femme n’était pas suffisant. Par contre j’adorais regarder ma femme et ma fille pendant l’allaitement. J’étais quand même rassuré, car je savais que l’allaitement protégeait ma fille contre certains virus et que c’était le mieux pour elle. »

Romain, 2 enfants, allaitement de 4 mois

« Bénéfique pour moi dans le sens où je n’avais pas à me lever à 2h du matin pour donner un biberon ! De plus j’avais un SAM pour nos soirées entre potes. »

Romain, papa psychomotricien, 3 enfants, allaitement pendant 5, 8 et 10 mois

« L’allaitement maternel est un moment privilégié entre la mère et son enfant ; odeur, contact, peau a peau, chaleur, perception de bruits corporels (cœur, respiration, déglutition), caresses, bercements, regards, etc.. sont autant d’éléments importants qui vont constituer le premier langage et les premières communications entre la maman et son bébé. Ces éléments sont très importants pour l’établissement d’un lien sécurisant d’attachement où le père peut avoir également sa place en acceptant et en respectant ces moments, en aidant la maman, en s’occupant des autres enfants ; puis le papa pourra permettre, après quelques mois, de jouer un rôle de séparateur structurant entre la mère et l’enfant, qui avec les premières frustrations où la maman ne sera pas la en continu, développera de lui-même sa motricité et l’exploration de son corps, des objets et de l’espace environnant »