Ateliers cancer et féminité : des patientes s’initient à la relaxation sonore
Chaque mois, les infirmières de coordination du Pôle Santé La Ligne Bleue proposent des ateliers thématiques aux patientes atteintes d’un cancer. En mai, sept femmes de 30 à 75 ans suivies sur l’établissement ont pu découvrir la relaxation sonore.
Après avoir fait un rapide tour de table, les patientes se sont installées confortablement pour profiter pleinement de cette séance animée par Olivier Rémond. Le musicothérapeute et praticien en massage sonore Peter Hess, leur a offert une séance de 40 minutes. Le groupe a été progressivement invité à faire le vide en accueillant les sons des carillons Koshi, du gong et des bols tibétains. Cette méthode de relaxation, qui plonge les participants dans un état entre veille et sommeil, favorise le relâchement sans effort.
À la fin de la session, les patientes ont ensuite pu librement faire part de leur ressenti et de leurs impressions. Plus que de simples ateliers de découverte, ces séances permettent effectivement d’échapper temporairement à la maladie et de partager ses astuces pour adoucir son quotidien.
À propos de l’atelier cancer et féminité
Ce groupe thérapeutique se ressemble tous les premiers lundis du mois (sauf en juillet/août). Co-animé par les infirmières de coordination et la psychologue, il fait intervenir des professionnels internes ou externes à l’établissement. L’objectif est de proposer des activités et des temps de soutien et d’échange aux femmes qui souhaitent réhabiliter leur féminité mise à mal par la maladie et les traitements. Les ateliers sont constitués en trois temps :
> Présentation (car chaque groupe accueille de nouvelles participantes) ;
> Animation d’un atelier thématique visant la restauration de la féminité et la découverte de technique de détente ;
> Temps d’échange concernant l’image du corps, le vécu de la maladie et des traitements.
Cet atelier permet aussi aux patientes qui le souhaitent de continuer à bénéficier d’un soutien après la fin des traitements. Cette période est en effet souvent vécue comme difficile, avec un sentiment d’abandon.